Parc de la libérté (ex Parc de Galland).











Ce jardin, très romantique, est une île à laquelle on accède par deux ponts ,c'est un endroit rêvé où s'ébattent les canards. Dans un centre-ville pourtant pas trop mal pourvu en jardins divers, le parc de Galland fut, pour beaucoup d'entre vous, à la fois l'Eldorado, la terre promise, le Far-West, et même la mer des Sargasses, quand sur le bassin d'en haut, plein de soleils de mosaïque engloutis, pile en son centre. Moins confidentiel que le square Guynemer, pas spécialisé (en ânerie) comme le square Bresson, moins éloigné et moins solennel que le Jardin d'Essai, moins inatteignable aussi pour certains que le parc Saint-Saëns en ses hauteurs, mais non moins accidenté, tourmenté, tout en circonvolutions et en méandres et de ce fait propice à toutes les parties de cache-cache et à toutes les embuscades, peuplé de quelques animaux fantasques (dont des poissons rouges fantômatiques sous les nénuphars des bassins, un perroquet grossier et un singe aspergeant), balisé, vers l'entrée du haut, de stèles énigmatiques,Anciennement ce jardin avec ses nombreuses fontaines en céramique s'inspirait des jardins musulmans le parc de Galland est certainement l'un des souvenirs les plus chers et les plus communs à tous les anciens d'Alger-Centre.