Le quartier d’affaires de Bab Ezzouar 350 000 m2 pousse à vue d’œil








L’architecture moderne commence à faire son petit bonhomme de chemin en Algérie. Elle apparaît partout. On s’efforce, ces derniers temps, de donner à toute nouvelle construction ce nouveau style qui, il y a des années, avait fait les beaux jours du capitalisme dans le monde occidental. L’acier et le verre avaient fait des miracles, commente le commun des mortels.





Mais derrière cette beauté sublime de l’architecture il y a aussi d’autres objectifs, à savoir répondre à une demande souvent pressente. L’Algérie en connaît certainement quelque chose. C’est pourquoi, les années 2000 ont connu une effervescence particulière dans le secteur du bâtiment. Outre la crise du logement qui a pénalisé tant de personnes, les bureaux d’affaires ont également leur histoire avec les pénuries. Alger peut être un exemple sans égal. La concentration de différents secteurs et activités dans des lieux parfois inadéquats et exigus réserve également son lot de tracasseries et de désagréments aux pouvoirs publics et aux citoyens. Elle a aussi entraîné un éparpillement de l’activité économique et financière. Somme toute, c’est une question de planification et d’aménagement.